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un jour en avion
10 janvier 2020

Les promesses de Macron

Essayant de réprimer les manifestations violentes dans les grandes villes de France, le président Emmanuel Macron a présenté lundi une série de nouvelles mesures qui, espère-t-il, permettront de sortir de la crise politique et de mettre fin aux manifestations anti-gouvernementales. Dans un discours de 13 minutes prononcé devant le palais de l'Elysée, Macron a déclaré "un état d'urgence sociale et économique", offrant une poignée de concessions à ses détracteurs, notamment des promesses d'allégement fiscal pour les pauvres et d'annulation d'une augmentation d'impôt pour les retraités. C’était sa première allocution publique après une semaine de silence au cours de laquelle les gilets jaunes - gilets jaunes - ont continué à faire des ravages dans les rues de Paris, Marseille, Bordeaux, Lyon, Dijon et Toulouse pour le quatrième week-end consécutif. . Le plan de Macron visant à confectionner les gilets jaunes comprenait une augmentation de 100 euros par mois du salaire minimum - soit 114 $ par mois - qui devait entrer en vigueur le 1er janvier 2019. Il a associé cette augmentation à la suppression de la taxe sur les heures supplémentaires et la fin du mois. -l'année primes, et il a encouragé les employeurs "qui peuvent" à donner des primes comme un moyen d'aider à résoudre la crise sociale en France. Il a également annulé un impôt prévu sur les retraites inférieures à 2 000 euros par mois. Celles-ci faisaient partie d'un large éventail de revendications des manifestants, dont le mouvement a acquis un large soutien après s'être d'abord ralliés au projet de taxe sur le carburant proposé par Macron qui devait entrer en vigueur en janvier. Macron a annulé la taxe sur les carburants la semaine dernière dans l'espoir d'apaiser les manifestants et de mettre fin aux émeutes et aux pillages dans de nombreuses villes. Au cours des quatre semaines qui ont suivi leur ouverture, les manifestations violentes ont causé des millions d’euros de dommages. Rien qu’à Paris, la ville a estimé que la manifestation du 1er décembre avait causé environ 3,4 millions d’euros de dégâts. Et Jake Cigainero de NPR a rapporté que la fédération française du commerce déclarait que les entreprises avaient perdu au moins un milliard d’euros de chiffre d’affaires (plus de 1,1 milliard de dollars américains). Le président, qui a été accusé par le jaune Dans son discours préenregistré de lundi, les gilets d'arrogance, déconnectés de la réalité et déterminés à représenter les intérêts des riches, s'adressaient à la classe moyenne et aux retraités français en difficulté, avec un ton apaisant et sympathique. Il a dit comprendre que la colère contre son gouvernement est profonde et dure depuis des décennies. "Je peux vous avoir donné l'impression que ce n'était pas ma préoccupation, mais que j'avais d'autres priorités. Je prends ma part de responsabilité. Je sais que j'ai blessé certains d'entre vous avec mes mots", a déclaré Macron. La décision de Macron d'augmenter les salaires semblait aller à l'encontre de l'avis de la ministre du Travail, Muriel Penicaud, qui a déclaré dimanche à l'Associated Press: "Le Smic (salaire minimum) ne sera pas stimulé", car "il détruit des emplois". Cigainero a annoncé que la chaîne de télévision française BFM TV avait montré des manifestants en gilet jaune en train de regarder le discours le plus attendu de la présidence de Macron, blotti autour de petits postes de télévision dans des campements de fortune. L’un d’eux, Alain Bouché, a reconnu le président avait fait des concessions mais avait indiqué au réseau que les membres du gilet jaune décideraient si les mesures d'urgence prises par Marcon suffiraient à faire cesser les manifestations. "S'ils le proposent maintenant, le gouvernement aurait pu le faire il y a des semaines", a déclaré Bouché. "Alors pourquoi ont-ils attendu qu'il y ait un conflit et de la violence?" Bien qu'il ait admis qu'il soit en partie responsable des manifestations, le président a condamné les violences observées lors de manifestations portant un gilet jaune. Il a dit que le calme et l'ordre doivent régner. "Aucune colère ne justifie d'attaquer un policier, un gendarme ou d'endommager un magasin ou un bâtiment public. Lorsque la violence se déchaîne, la liberté prend fin", a déclaré Macron. Il a conclu son discours en déclarant qu'il rencontrerait des maires région par région pour élaborer un nouveau programme. Il a ensuite abordé une question qui ne figurait pas sur la longue liste de revendications des gilets jaunes: il a déclaré que son gouvernement prendrait des mesures pour contrôler l'immigration, ce qui semble être une tentative visant à empêcher le détournement du récit par l'extrême droite.

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