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un jour en avion
22 novembre 2017

Les changements de la mobilité

Le nombre d’habitants de l’Europe, du Japon, de l’Amérique du Nord et de l’Union soviétique a quintuplé entre 1750 et 1950, et la part de ces régions de la population mondiale a très fortement augmenté au cours de cette période. Dans la dernière partie du XIXe siècle, on se préoccupait de plus en plus des pressions démographiques en Europe. Les migrations vers l’Amérique du Nord, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont permis d’améliorer quelque peu la situation. À l’époque où l’émigration permanente atteignait son maximum, entre 1881 et 1910, elle absorbait près de 20 pour cent de l’augmentation de la population en Europe. Toutefois, de nos jours, les migrations n’influent pas de manière importante sur la distribution des populations entre les pays. Entre 1970 et 1980, l’émigration permanente, en pourcentage d’augmentation de la population, est tombée à 4 pour cent en Europe et à 2,5 pour cent seulement en Amérique latine. Les pourcentages correspondants en Asie et en Afrique étaient beaucoup plus faibles. Pour cette raison, l’option de l’émigration vers de nouvelles terres n’a pas contribué et ne contribuera pas de manière sensible à alléger les pressions démographiques dans les pays en développement. Cette situation raccourcit effectivement le temps dont on dispose pour établir l’équilibre entre la population et les ressources. À l’intérieur des pays, les populations se déplacent plus facilement. L’amélioration des moyens de communication a permis d’importants mouvements de populations, qui étaient parfois une réaction naturelle face au développement des perspectives économiques en différents endroits. Certains gouvernements ont activement encouragé les populations de régions très peuplées à émigrer vers des régions qui l’étaient peu. Un phénomène plus récent est le départ de « réfugiés écologiques » de régions où l’environnement s’est dégradé. Une grande partie du mouvement s’effectue de la campagne vers les villes. En 1985, environ 40 pour cent de la population mondiale vivait dans des villes; on peut se rendre compte de l’ampleur de l’exode vers les villes du fait que, depuis 1950, l’augmentation de la population urbaine a été plus forte que l’accroissement de la population rurale, en pourcentage et en valeur absolue. Cet exode est plus frappant dans les pays en développement, où le nombre d’habitants des villes a quadruplé au cours de cette période.

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